"Aventure" dans la jungle

Quatre jours dans la jungle, c'est d'abord une approche
de plusieurs heures en "péké-péké",
bateau à moteur ainsi appelé en raison du bruit qu'il fait.
De lagunes en rios étroits.
Annick s'installe surveillée par Mauro, le pilote,
plus connu sous le surnom de "le BOA".
Tout un programme !

Premier soir : pour camper, il faut d'abord "nettoyer"
la berge de ce qui l'encombre
(ici, un cobra, mortel en 2 minutes...)

Annick est réquisitionnée pour installer le nid douillet
où les moustiques seront à l'aise pour dîner.
Pas nous.


18h., il fait encore dans les 35 degrés.
Le soleil descend sur notre bateau, nous dînerons
avant la nuit tombée pour ne pas avaler de moustiques.


Le lendemain, au programme, découverte
des plantes de la selva, la forêt amazonienne :
cours de botanique appliquée.
Les graines de celle-ci servent aux indiens
pour se maquiller de peintures rituelles rouges.


D'autres permettent de se faire un tatouage noir
temporaire et de teinter les cheveux
(pour ceux qui en auraient des blancs, par exemple...).


Le rouge aux mains n'empêche pas Annick
de déguster le succulent cacao frais...

quitte à se désalterer ensuite d'eau de liane.


Mais ce sont les arbres, et en particulier
leur gigantisme qui nous impressionne...


celui-ci "roi de la forêt" possède des racines
plus hautes que nous, mesure plus de 80 m. de haut
et a... 500 ans !

Nous arrivons dans la communauté des indiens SAPOSOA
qui vont nous héberger le temps d'une journée.
Pas de plumes ni de pagne, mais Martha, le coati
pour nous accueillir.

L'hiver, l'eau monte de plusieurs mètres parfois
et toutes les maisons sont sur pilotis.

En revanche, peu ou pas de murs : pour quoi faire,
il fait 30 degrés toute l'année.
Le couchage habituel est le hamac.

Rentrée de consultation gynécologique à la ville
(plusieurs heures de pirogue), cette jeune indienne
demande son prénom a Gilles et décide qu'elle appellera
son bébé "Gil". Tradition ? Superstition ? Admiration ?
On a notre idée...


Mais que prépare donc BOA sur cet îlot
où nous sommes amarrés ?


Du piranha ?


Non, une soupe de carachama...


pêchés quelques instants avant, au filet.


La toilette faite dans cette lagune, nous apprenons
qu'elle est infestée de crocodiles qu'on nous propose
d'aller chasser... à mains nues, à la nuit tombée.
Technique : braquer la lampe sur la berge,
repérer 2 yeux rouges, s'approcher avec la pirogue,
plonger la main vivement et serrer l'animal à la gorge...
sans tomber à l'eau pour que ce jeune n'ait pas le temps de crier.
Sinon sa mère arrive...


La pêche de la nuit.


Au menu, caïman grillé.

Dernier soir, nous trouvons un ponton flottant
où... planter notre tente à l'abri d'un éventuel orage.





En avançant dans les rios, nous rencontrons,
parmi des centaines d'espèces, les oiseaux pêcheurs...


véritables sentinelles des rivières
aux becs comme des poignards.

2 commentaires:

  1. Alors la pêche aux crocos? Future dégustation pour un JV?

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  2. Il n'ya pas de crocodile en amazonie mais des caimans

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