Une journee sur l´Ucayali a bord du Pachito

Le "Pachito" est donc une LANCHA du genre de celle-ci,
immense et très lente à manoeuvrer, très lente en vitesse.



Seuls etrangers à bord, "nous" ne tardons pas
à sympathiser avec le capitaine de ce mastodonte.


Ou avec les nombreux passagers, tous péruviens
et logés sur le pont dans des hamacs.



Récit d´une journée ordinaire à bord.
On n´hésite pas à "planter" la lancha
dans la rive de l´Ucayali
pour aller chercher passagers supplementaires
ou marchandises variées,
régimes de bananes compris.


Tous les villageois attendent la distraction
que représente l´arret du bateau,
sous le regard impassible des candidats aux élections.

Les vendeuses de toutes les nourritures imaginables sont,
bien qu´en file indienne, pretes à prendre la lancha à l´abordage...



Parfois, le bateau ne s´arrete pas
et le nouveau passager monte "en route",
venu de la berge à bord de son embarcation
ou ramené par la chaloupe à moteur de "Pachito".


Plus loin, c´est un important chargement qui nous attend.


Les cultivateurs de pasteques voient avec soulagement
arriver leur seul moyen de transporter leur production à la ville,
à 400 km de chez eux !


Tout le chargement se fait à la main, pasteque par pasteque...

Parfois, l´une d´entre elles éclate, pas perdue pour tout le monde !

Les autres iront se loger où il reste de la place
dans la lancha pleine à craquer,
comme devant la porte de notre cabine par exemple.


A bord, quand on ne regarde pas le fleuve ou ses activites,
que fait-on ?

Annick trie en direct les photos que vous regardez...

et eux ?

ils regardent la télé bien sur ! A la boutique-bar du bord.

On peut aussi faire sa toilette ou sa vaisselle.

Mais comment nourrir tous ces passagers
et hommes d´equipage ?

Par exemple en s´arretant acheter 4 cuisses de vaches,

qui seront immediatement découpées a bord,

et très momentanement stockées derrière la table de l´équipage.

En cuisine : Willen, jeune homosexuel-travesti
(très maquillé), à l´immense gentillesse,
qui se debrouille aux fourneaux pour qu´on mange correctement.
Il aura pour nous une attention constante
(faisant par exemple, bouillir notre eau pour le nescafé !)


Dès que Willen a sonné l´heure du repas,
une file se forme, "gamelle" à la main, pour recevoir sa portion.
Exemple : riz, banane plantin et un morceau du boeuf suspendu.


Il est bientot l´heure de dormir et chacun s´installe
pour passer la nuit confortablement.



Nous jetons un dernier regard aux splendides images
du couchant avant d´en faire autant...


1 commentaire:

  1. je suis sans voix....
    un jour je partirai aussi, avec un énorme sac à dos, une carte et de l'eau. Je n'ai pas à envier vos voyages mais seulement le courage de les entreprendre.

    Etienne

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